La récente découverte à Munich dans l'appartement d'un octogénaire de 1.500 tableaux de maîtres (Picasso, Matisse et Chagall notamment) confisqués par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et évalués à un milliard d'euros, relance les spéculations autour du « trésor nazi », cette immense et insondable fortune que le régime hitlérien aurait amassé en pillant les victimes juives ainsi que les banques des pays occupés. Aujourd’hui, si l’on sait que toutes ces richesses n’ont pas été intégralement retrouvées, il est quasiment impossible de les quantifier et ce sont probablement des centaines de tonnes d’or, de pierres précieuses et autres œuvres d’art qui sont encore dissimulés à travers l’Europe.
Cette fois, c’est en Norvège, à Oslo, qu’on évoque la possibilité de mettre à jour un réseau de tunnels souterrains qui aurait pu servir de cache à une partie du trésor. C’est plus précisément un professeur d’histoire à la retraite, ancien enseignant dans une école construite sur les vestiges d’un bunker allemand, qui déclare posséder les plans de ces tunnels. Il aurait aujourd’hui récolté suffisamment d’argent pour entamer des recherches en utilisant des radars à impulsion. Ces radars 3D pourraient fournir des informations sur la profondeur des éventuels objets enfouis sous le site et permettre de cartographier le réseau souterrain qui s’étend sous l’ancien QG nazi aujourd’hui transformé en musée… Affaire à suivre.